Qui sommes-nous ?

Le nom de l'ASBL la Famille d'Accueil Odile Henri fait référence à Odile Henri, maman d’Andrée Maucourant fondatrice du service en 1980.

 

 

 

 

 

 

 

 

Odile Henri dirigea un institut pour jeunes filles jusqu’en 1943, année de rafle, où elle fût déportée avec son mari Remi Ovart, vers les camps de la mort, pour avoir caché des enfants juifs dans son établissement pendant la guerre...

Odile Henri est une citoyenne belge, née à Orp-Le-Grand le 29 mai 1892, et décédée du Typhus à la veille de la libération, le 31 mars 1945 au camp de Bergen Belsen en Allemagne.

Elle a été membre de l’armée secrète depuis 1941. Ensuite, elle a développé l’enseignement de jeunes filles à l’Institut Gatti de Gamond. Là, elle les a initiées au sport en équipe et à la culture. Elle dirigea l’institut jusqu’à la Rafle de juin 1943 où elle fut arrêtée le 12 juin suite à une dénonciation et emprisonnée jusqu’au 24 mars 1944. Odile Henri a alors été déportée à Ravensbruck du 26 mars 1944 à février 1945.

Odile Henri, son époux Remi Ovart, et leur fille Andrée âgée de 22 ans, furent arrêtés et conduits à la prison de Saint Gilles. Andrée Maucourant-Ovart resta détenue pendant 48 jours. La famille reçut un ticket de sortie pour les trois. Odile Henri l’offrit à sa fille en lui donnant la priorité. Rémi Ovart fut déporté sans motif et décéda dans la marche de la mort en 1945. Odile Henri fut déportée pour avoir continué son enseignement de façon désintéressée. Elle hébergea des enfants juifs dans son établissement qui suivaient son enseignement à la rue Fauchille, n°10 à Woluwé-St-Pierre, pendant les années d’occupation.

Odile Henri a eu droit, à titre posthume, à celui de Prisonnier Politique. En 1985, un arbre fut planté à Jérusalem en son honneur.
 

Andrée Maucourant a souhaité créer un service laïque de placement familial comme alternative à l’hébergement. Ainsi, s’est fondée l’ASBL famille d’accueil Odile Henri en 1980...

Ceux que notre législateur qualifie « d’enfants en danger », à la différence d’enfants délinquants, ne sont autres que les enfants-cibles du projet porté par Andrée Maucourant dans sa perspective d’accompagnement d’enfants en famille d’accueil. Tous sont des enfants en difficulté, soit par leur comportement, soit par celui de leurs parents défaillants.

Pour éviter que la réponse apportée à ces situations ne soit l’institution d’hébergement, ou autrement dit « les homes » impliquant des séjours de longue durée et, à l'époque, une « rupture » avec le contexte familial et les proches de ces enfants, Andrée Maucourant a souhaité créer un service laïque de placement familial comme alternative à l’hébergement. Ainsi, s’est fondée l’ASBL famille d’accueil Odile Henri en 1980.
 
C’est suite à sa rencontre avec Andrée Maucourant, fille d’Odile Henri, par l’intermédiaire de Nina Erauw, qu’il a été possible à Marinette Dupont, de donner corps au projet de recevoir des enfants en panne dans leur propre famille, pour les accueillir au sein de familles de substitution, afin d’essayer de les faire grandir le plus sereinement possible. Un tel service de placement familial est un service spécialisé qui s’occupe du suivi d’un enfant placé en famille d’accueil.

C’est par des actes concrets et par un travail de proximité, qu’une équipe pluridisciplinaire avec la contribution d’étudiants de divers horizons, a permis aux différentes personnes concernées de reprendre pied et de créer un tissu social souvent perdu depuis longtemps, grâce à des programmes éducatifs, des soins structurés, ainsi qu’une part d’imagination et de créativité.

Or, il s’agit là d’une perspective d’encadrement qui trouve son fondement directement dans le projet déjà soutenu auparavant par Odile Henri. En effet, elle a ouvert la voie à un triple objectif  qui n’est autre que l’accès à l’éducation, à la culture et au sport, à ses pensionnaires de l’Institut Gatti de Gamond à Bruxelles, dans les années 30. Il s’agit d’un Institut qu’elle dirigea jusqu’en 1943, année de rafle, où elle fût déportée avec son mari Remi Ovart, vers les camps de la mort, pour avoir caché des enfants juifs dans son établissement pendant la guerre, alors qu’elle se pensait invulnérable et se considérait de bonne foi et dans son droit.

C’est la fille d’Odile Henri qui nous a tracé le chemin dans un esprit d’ouverture et de tolérance et cet esprit reste présent dans la construction de ce travail jamais achevé. Aujourd’hui, plus de 2000 enfants ont pu bénéficier d’un placement familial encadré par le service, subsidié et agréé par la Communauté française. Ce projet d’accueil familial se construit avec une équipe pluridisciplinaire et il consiste à mener des jeunes fragilisés par leurs propres parents à travers le défi qui est d’intégrer les 2 milieux familiaux en trouvant le chemin de sa propre liberté.

Ainsi, l’ASBL famille d’accueil Odile Henri poursuit le projet repris par Andrée Maucourant, orpheline de guerre à 21 ans, qui à travers cette action d’accompagnement des enfants en difficulté, animée par la volonté d’agir sur le terrain, rend hommage à ses parents trop tôt disparus.

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